Le chaos.

Toutes les méditations sont bonnes ! Elles incitent à devenir statique. Si l’univers est dynamique , il est, dans une autre dimension, tout aussi statique . Comme l’’univers, soyons dynamiques et statiques en complémentarité. La méditation oblige le méditant, dans l’immobilité, à observer ses pensées. L’inertie de la position habitue et empêche le pratiquant de réagir aux pulsions de son mental qu’il visualise.

S’il est bon de commencer par une technique méditative structurée ( systématique), il est souhaitable de basculer vers une technique non structurée, non définie par une méthode ou dite : sans objet. La systématisation de la méthode est toujours une intervention de l’ego. Le but, si l’on souhaite aller plus loin, est de neutraliser l’ego.

Avant cela, il est important d’intégrer en amont de la phase passive ou non définie de la pratique, des séries de ventilations rapides qui d’une part, stimuleront le métabolisme et de l’autre, obligeront le méditant à s’abandonner complètement, à se perdre totalement dans ce chaos respiratoire où l’ego, ne pouvant plus intervenir, va commencer à se dissoudre. C’est dans la dernnière phase d’observation que l’ego, à force d’être observé, pourra être supplanté.

Il ne faut pas chercher l’interrupteur

pour se connecter à l’univers ;

Il faut, au contraire,

que s’évanouisse l’opérateur

pour laisser la lumière se diffuser…