l’abstention.
L’abstention est la clé de voûte du pouvoir et de la mesure, c’est le ciment de la solidité.
S’abstenir, c’est s’empêcher de faire quelque chose ; c’est s’en priver volontairement. Avec l’abstention, on se forge dans la stabilité. On est libre de faire ou de ne pas faire. On décide de ne pas faire ce que l’on fait normalement. On a aussi la possibilité, d’ajourner cette même décision. Avec l’abstention, on annihile la compulsion, on s’éloigne de la dépendance ! L’abstention équilibre les forces, régule la dynamique qui peut être trop violente ou statique. Elle établit l’alternance, détourne la contrainte, créé l’équité comme l’égalité, aménageant une correspondance à chaque situation.